Je ne crois pas que l’évo-féminisme existe (j’ai regardé sur Google), alors je me dis que je vais l’inventer.
Ça me plaît en effet de créer des concepts (ouais, je sais, yen a comme ça qui ont eu l’idée de la « poléthique »). Ce que j’entends par évo-féminisme (ou évoféminisme d’ailleurs, pourquoi un tiret ?) est l’application de la théorie de l’évolution au féminisme. Mais une application active : en sachant ce que l’évolution a fait de nous, demandons-nous ce que nous désirons faire de notre évolution.
Et comme dirait Sarkozy, l’évolution, c’est un truc qui bouge et qui provoque des mouvements.
12 commentaires:
Evofeminisme : un processus? OK!
Mais tu y mets quoi comme contenu?
- La mutation des genres?
- L'uniformisation ?
- La victoire contre le masculin, sur le terrain phallique?
- La polyandrie, la "féminité conquérante", le culte de la vengeance castratrice...
- Ou le retour du désir.
- L'éloge de la différence (des sexes en l'occurence).
- L'anthologie d'une certaine pudeur (j'ai dit pudeur, pas pudibonderie).
- Le respect du territoire magique, étrange et inquiétant?
- La délicieuse resistance?
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Ah mais je la connais, moi, ta copine, Mikiane !
Qu'est-ce qu'elle met comme con tenu dans son procès suce ?
Eh bin elle y met le concept de partouze avec une éponge plusse celui de meilleur des mondes (mais en mieux).
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la photo, c est un sextoy SNCF ?
@ Binnie : non, c'est un "concept" vu par la SNCF - il y en a des bien plus affreux
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C'est le concept de gare de triage appliqué au spermatozoïde par celui de mutation du préservatif.
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@ Mikiane
l'idée du concept c'est d'être descriptif et pas prescriptif, de proposer des hypothèses et des explications, pas des modes d'emploi axiologiques
qu'une femme se "serve" de l'évoféminisme pour se faire pousser une bite ou pour devenir une petite parfaite poule pondeuse, ça sera très bien dans les deux cas - mais j'ose espérer qu'à l'image de l'évolution biologique, l'évoféminisme diversifie les choses de façon un peu plus complexe et un peu moins binaire que ce que tu envisages
Dans tout cela, l'extraordinaire diversité des mâles est oubliée. Les femelles les décrivent comme des brutes phallocrates assoiffées de pouvoir ou des buveurs de bière incapables de repasser leur chemise, les mâles eux-mêmes n'ont pas envie de se pencher sur eux parce qu'ils trouvent que c'est bon pour les femelles.
Pauvre mâle, il faut un évomâlisme.
@ Charles : Iacub disait que s'il n'y avait pas de mâlisme, c'est que les hommes n'arrivaient pas à se voir comme victimes. On peut lui objecter que les hommes n'ont pas vraiment été les "victimes de l'histoire" - si ce syntagme signifie autre chose que n'importe quoi. Pour ma part, je pense que s'il n'y a pas de mâlisme, c'est que les hommes ne se voient pas comme un groupe homogène. Un des buts de l'évoféminisme sera aussi de décrire "les" femmes contre "la" femme - que le modèle soit issu de la domination masculine judéo-chrétienne et pré-industrielle ou des discours activistes essentialistes.
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D'ailleurs, selon le contexte, le mot "femme" est une insulte et la forme sexuelle passive est perçue comme une infériorité.
Un sens péjoratif est même associé à la féminité avec les figuratifs de "possédé", "baisé", "niqué", "enculé", etc., avec la délicieuse variante québécoise "fourré".
Lorsqu'on dit de quelqu'un qu'il se l'est fait mettre jusqu'à l'os, é bin c'est pas un compliment; c'est une désobligeance.
Donc, c'est normal que les femmes rouspètent !
Vous ne savez pas qu'il y en a même qui ne respectent pas les préceptes du Coran aux seules fins de faire valoir leurs droits ? Des droits ! Des droits ! Et pour les femmes en plus ! Et puis quoi encore ! Ah ! Mais où est-ce qu'on s'en va. Et où s'en va le monde, tenez, même ...
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D'ailleurs, selon le contexte, le mot "femme" est une insulte et la forme sexuelle passive est perçue comme une infériorité.
et les femmes sexuellement actives sont vues comme une menace, un danger, une sédition...
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Bin oui ! Y a dans les mains de certaines femmes du type actif des machins en plastique qui peuvent littéralement faire peur rien qu'à l'idée d'une invasion colorectale de caractère déchirant, par exemple.
Et on ne peut même pas leur couper les couilles ! Ça c'est grave !
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M'plaît bien ce concept évolutif. 1ère fois où je lie le mot évolution au nom d'Ève, par ailleurs. Ça a un effet démultiplicateur sur le sens du terme. Ça donne du même coup une autre gueule à celui avancé par Charles Muller : "évomâlisme". Ah Grand[e]'Mère ! on n'en sortirait donc jamais ??
(Mon jeu lexical se joue de tous les sens ; en relever un n'est pas de ma part lui accorder prédominance. En fait, le jeu est ma maîtresse, mais je suis comme les scouts toujours prêts ...à tenter d'épuiser tous les scénarios.)
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