Expérience du jour : pourquoi quand une majorité dit blanc, être la minorité qui dit noir est extrêmement difficile, même si noir est, objectivement, la bonne réponse et la vérité ? Parce que lorsque nous sommes en minorité, notre cerveau active les zones de la « punition » et coupe celles de la « récompense ». En gros, être minoritaire fait que nous nous sentons mal, littéralement et cérébralement parlant. Et avant de vous plaindre de votre famille, de votre éducation, de la culture judéo-chrétienne ou des fluctuations de la bourse, prenez-vous en plutôt à la zone rostrale de votre cortex cingulaire et à son striatum ventral.
Référence : http://www.cell.com/neuron/abstract/S0896-6273(08)01020-9
4 commentaires:
Sauf que des fois, c'est bon de se sentir mal. Et quand on voit comme c'est facile, on aime la nature.
Bravo pour ce sujet ci, mais aussi de vulgariser une approche en général plus scientifique (surtout en terre "culturaliste") et dans un même jet d'écorcher les conformismes et autres austérités ambiantes!
P.S. De David Buss "The murderer next door" est pas mal non plus.
.
Solitude ! Ma patrie !
(Et hop, tout est dit ...)
.
.
.
OK
.
.
mais nous ne sommes pas encore morts
.
Enregistrer un commentaire