jeudi 1 avril 2010

Hin hin hin hin

Si vous ne le saviez pas (oui, ma fréquentation augmente alors je soigne mon e-réputation en m'adressant directement à mon public, le gens aime ça), j'aime les hyènes. En priorité pour leur sens esthétique du bas du cul, mais aussi pour leur comportement particulièrement pervers. D'ailleurs à ce jeu-là je préfère encore les lycaons, célèbres dit-on pour dérouler les entrailles de leurs proies encore vivantes, à rebours et par l'anus.

(tu sais avec quoi c'est fait les fricadelles ?)

Bref. Ce n'est pas ce qui m'intéresse ici, mais cette étude menée par Nicolas Mathevon sur un clan de 17 hyènes tachetées vivant dans une réserve près de l'Université de Berkeley. Après les avoir attirées avec des morceaux de viande et d'os, les scientifiques ont enregistré 250 échantillons de rires hyéniens. Ces échantillons ont ensuite été analysés via des algorithmes informatiques définissant des séquences statistiques déterminées par spectrogrammes.

Et pour montrer quoi ? Que ces rires peuvent indiquer le sexe, l'âge et le statut social des hyènes qui les poussent, et sont un élément important de la hiérarchie hyénique, indiquant globalement qui aura le droit d'attaquer en premier le plus gros bout de barbaque.

Cerise sur le croupion, quelques exemples sonores ici.



1 commentaire:

Xap a dit…

Konrad Lorenz, hors de ce corps! ;-)