mercredi 12 mars 2008

La trouille


Nous sommes les enfants de la peur. Nous sommes les enfants de ceux qui ont fuit devant les bruits du vent, en supposant qu’il s’agissait du souffle des hyènes.

Nous avons construit notre survie à coups de protection, d’armes, de prévisions et de frontières. A l’abri.

Nos gènes portent la crainte, l’effroi, la peur du noir, cette vulnérabilité qu’on voudrait nous faire croire intrinsèque à une condition que personne n’interroge.

Le temps des singes pleutres se termine-t-il ? Difficile à croire, tant ils sont de plus en plus nombreux, serrés les uns contre les autres, au chaud - invention de nouvelles craintes et élimination de la mise en perspective.

A moins que dans les vents du changement se cachent des hyènes, cette fois-ci tangibles.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

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Grosbaf ! Par Odin ! Il paraît que la peur donne des ailes ! ...

Mais !? Batdaf, si la peur donne des ailes, nous pourrions voler comme des oiseaux, par Thor ! ...
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