mardi 20 janvier 2009

Une pinte de pus, s'il vous plaît

Les jeunes d'aujourd'hui, et les moins jeunes (mais tout est relatif) aiment utiliser le terme « nawak » auquel je donnerai comme définition provisoire « n'importe quoi ». J'ai remarqué cela autour de moi, car à mes heures perdues, j'aime faire aussi œuvre de sociologue du pauvre.

Alors dans la série du nawak, prenons aujourd'hui l'exemple de ces trois adolescentes de Pennsylvanie, âgées de 14 à 15 ans et poursuivies pour fabrication, dissémination et possession d'images pédopornographiques. Leurs petits amis respectifs, à qui elles avaient envoyé, via téléphone portable, des photos de leurs personnes dénudées, sont âgés de 16 à 17 ans. Ils sont quant à eux poursuivis pour possession d'images à caractère pédophile.

Lolez oui, ça fait du bien par où que ça passe, mais c'est tristement réel.

Pour le capitaine de police chargé de l'affaire, et répondant au doux nom de George Seranko, punir ces jeunes gens serait un acte exemplaire, car ce qu'ils ont fait est « très dangereux. Une fois que l'image est sur un téléphone mobile, ce téléphone peut-être mis sur Internet [notez l'effort de précision technique dont faire preuve ce Dupond, ndlr] où n'importe qui dans le monde peut accéder à cette photo juvénile. Vous ne réalisez pas ce que vous faites tant que vous ne l'avez pas fait ».

Lolez toujours, car il extrêmement dangereux d'imaginer qu'un pervers pépère puisse un jour, peut-être, on ne sait jamais, s'astiquer sa nouille flappie devant une photographie prise à l'origine pour qu'un vigoureux teenager s'astique la sienne, qu'il a insatiable et ferme, bien entendu.

Quelle punition ? OKAY, trois fois rien, pas de prison, yippe yeah, mais juste l'inscription pendant dix ans au fichier des délinquants sexuels. Et si vous regardez CSI (Grissom, RIP), vous savez que ce genre de chose vous colle à la peau plus efficacement qu'un herpès mal soigné.


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